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Par unpeudebonheur le 13 Juin 2007 à 08:39
Le coucher du soleil romantique
Que le soleil est beau quand tout frais il se lève,
Comme une explosion nous lançant son bonjour !
- Bienheureux celui-là qui peut avec amour
Saluer son coucher plus glorieux qu'un rêve !
Je me souviens !
J'ai vu tout, fleur, source, sillon,
Se pâmer sous son oeil comme un coeur qui palpite...
- Courons vers l'horizon, il est tard, courons vite,
Pour attraper au moins un oblique rayon !
Mais je poursuis en vain le Dieu qui se retire ;
L'irrésistible Nuit établit son empire,
Noire, humide, funeste et pleine de frissons ;
Une odeur de tombeau dans les ténèbres nage,
Et mon pied peureux froisse, au bord du marécage,
Des crapauds imprévus et de froids limaçons.
Charles Baudelaire
Toi le soleil
Dans l'éclatante lueur
De tes premières heures
Soleil face à face
Je crie voile toi la face
Ma terre se meurt
Sous tes rayons ardents
Tes étreintes d'amant
La plonge dans la moiteur
Sous tes caresses brûlantes
Elle se craquelle de douleur
Tu la laisses pantelante
Dénudée sans pudeur
Au plus profond de sa chair
Tes rayons dans ses entrailles
Cette soif qui la tenaille
Fait naître sa misère
Tu en as fait un désert
Trop aride pour pleurer
Souffre de n'être ensemencé
De son ventre naît l'enfer
Cette terre de poussière
S'éparpille dans le néant
Quand ton complice le vent
Lui crache sa colère
De l'autre coté de l'océan
Soleil tu es un doux amant
Je te crie voile toi la face
Pour que ma terre soit grasse
Ariel BOUCHER
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Le soleil
Le soleil, base de tout
Qui est à la naissance une mère
Indispensable tel un père
N'est pas fou.
Cette grande boule de feu
Incandescente, indécente
A certains yeux
Est pourtant si importante.
Nombre de blasphèmes
Ont été proférés
A travers des poèmes
J'espère les démembrer
Cet être refoulé
Où d'autres temps adorés
N'est plus aujourd'hui
Qu'une ombre qui luit.
Des civilisations ancestrales
Adoraient cet honorable
Qui est généreux
Et Ô combien malheureux!
Tu ne vas pas partir, sans me laisser un petit mot.... Merci...
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