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    Le coucher du soleil romantique

     

    Que le soleil est beau quand tout frais il se lève,

     Comme une explosion nous lançant son bonjour !

     - Bienheureux celui-là qui peut avec amour

     Saluer son coucher plus glorieux qu'un rêve !

    Je me souviens !

    J'ai vu tout, fleur, source, sillon,

    Se pâmer sous son oeil comme un coeur qui palpite...

    - Courons vers l'horizon, il est tard, courons vite,

    Pour attraper au moins un oblique rayon !

    Mais je poursuis en vain le Dieu qui se retire ;

     L'irrésistible Nuit établit son empire,

    Noire, humide, funeste et pleine de frissons ;

    Une odeur de tombeau dans les ténèbres nage,

    Et mon pied peureux froisse, au bord du marécage,

    Des crapauds imprévus et de froids limaçons.

     

     Charles Baudelaire

     

     

     

     

     

     

     

    Toi le soleil

     

    Dans l'éclatante lueur

    De tes premières heures

     Soleil face à face

     Je crie voile toi la face

    Ma terre se meurt

    Sous tes rayons ardents

    Tes étreintes d'amant

    La plonge dans la moiteur

    Sous tes caresses brûlantes

    Elle se craquelle de douleur

    Tu la laisses pantelante

    Dénudée sans pudeur

    Au plus profond de sa chair

    Tes rayons dans ses entrailles

    Cette soif qui la tenaille

    Fait naître sa misère

    Tu en as fait un désert

    Trop aride pour pleurer

    Souffre de n'être ensemencé

     De son ventre naît l'enfer

    Cette terre de poussière

    S'éparpille dans le néant

    Quand ton complice le vent

     Lui crache sa colère

    De l'autre coté de l'océan

    Soleil tu es un doux amant

    Je te crie voile toi la face

    Pour que ma terre soit grasse

     

    Ariel BOUCHER

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    Le soleil

     

    Le soleil, base de tout

    Qui est à la naissance une mère

    Indispensable tel un père

    N'est pas fou.

    Cette grande boule de feu

    Incandescente, indécente

    A certains yeux

    Est pourtant si importante.

     Nombre de blasphèmes

    Ont été proférés

    A travers des poèmes

    J'espère les démembrer

    Cet être refoulé

    Où d'autres temps adorés

    N'est plus aujourd'hui

     Qu'une ombre qui luit.

    Des civilisations ancestrales

    Adoraient cet honorable

    Qui est généreux

    Et Ô combien malheureux!

     

     

     

     

     

     

     

     

    Tu ne vas pas partir, sans me laisser un petit mot.... Merci...

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