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    La pédophilie...


    même sur internet...

     

     

     

     

    Qu’entend-on par pédophilie ?

     


    Dans la Classification Internationale des Maladies (Organisation Mondiale de la Santé), la pédophilie est définie comme une préférence sexuelle pour les enfants, généralement d’âge pré-pubère (moins de 13 ans) ou au début de la puberté.

     

     De leur côté, les autorités légales de plusieurs pays recourent à une définition plus large pour y inclure les adultes qui ont une attraction sexuelle pour des personnes que la loi considère comme des enfants ou de jeunes adolescents.

     

    Toutefois, cerner le mot même de pédophilie est difficile. Trop d’ambiguïtés demeurent à son propos : ambiguïté ancestrale de la réaction sociale et de certaines institutions au service de l’enfance; mais aussi ambiguïté du pédophile avec ses alibis pseudo-affectifs, ses subterfuges professionnels; ambiguïté de sa victime qui peut offrir un consentement apparent; et encore, ambiguïté du corps médical et de la justice.

     

    Enfin, la difficulté à définir la pédophilie réside dans son double statut, à la fois légal en tant qu’infraction et médical en tant que trouble de la préférence sexuelle.

     
     
     
     


     

     

     

    Tous les continents sont concernés :

     


     Internet offre un système de communication d’une efficacité redoutable. Cet outil performant permet - au moindre coût, rapidement, de manière interactive et dans l’anonymat - de diffuser des images, d’organiser des forums et d’offrir des prestations virtuelles.

     

     Les réseaux pédophiles ont su profiter des atouts de l’Internet. Grâce à ceux-ci, ils se jouent des frontières et des législations. En utilisant simplement le clavier d’un ordinateur, les pédophiles ont la possibilité d’offrir ou d’acquérir du matériel photo ou vidéo aux quatre coins du globe, et d’entrer en contact avec des enfants et / ou des adolescents.


     

     

     

     

     
     
     
    Internet : un marché mondial de la pornographie enfantine :

     

     


    Ce marché est devenu pour certaines organisations criminelles un véritable « business » au même titre que la drogue et la contrebande. En Amérique du Nord et en Europe du Nord (aux Pays-Bas, au Danemark, en Suède, en Allemagne, en France), du matériel pornographique est produit, distribué et consommé ; en Asie, le Japon est devenu la plaque tournante pour la production et la commercialisation de cassettes vidéo, de CD-Rom à destination du monde entier. Enfin en Amérique latine, le Brésil et le Mexique produisent eux aussi du matériel, le plus souvent « artisanal », et fournissent essentiellement l’Amérique du Nord.
     
     
     
     
     
     

     
     
     
     
     
    Peu de moyen aujourd'hui pour lutter contre ce phénomène :
     
     

    Statistiques peu fiables L’Internet étant volatile, il est très difficile de déterminer le nombre de sites qui hébergent la pédophilie et la pornographie impliquant les enfants. Aucun pays ne s’est encore réellement donné les moyens pour collecter et traiter les statistiques. De même, il est aujourd’hui quasiment impossible de déterminer le nombre de personnes qui consultent quotidiennement ces sites. Les comptages actuels ne distinguent pas les voyeurs, les « involontaires » et les chercheurs, et ne prennent pas en compte les multiples utilisations de mots clés ni les références croisées qui mènent vers ces sites. Peu représentatifs, ils risquent de minimiser le phénomène.
     
     
     
     
     

     
     
     
     
     
     
     
    Les pédophiles disposent, eux, de beaucoup de moyens :

     

     


    Disposant de nombreux moyens de dissimuler leur action sur l’Internet, ils savent découvrir les points sensibles des systèmes sécurisés. « Occasionnels » ou « volontaires », ils s’approvisionnent grâce à des images qui proviennent des pays du monde entier, se donnent des rendez-vous comme sur International Relay Chat (IRC) où sont installés des centaines de canaux au sein desquels se forment des groupes de discussion sur une multitude de thèmes. S’ils sont légion (les estimations vont de quelques centaines à plusieurs milliers), les sites qui diffusent des photographies pornographiques d’enfants ne sont pas pour autant accessibles au premier internaute venu.
     
     
     Pseudonymes, mots clés, langage codé... constituent des précautions usuelles auxquelles il faut ajouter le « droit d’accès », l’internaute devant apporter un lot de documents photographiques. Les images transitent également sous couvert de serveurs « vitrines » censés présenter d’autres entités, les grandes écoles ou autres institutions de ce type étant parmi les cibles privilégiées.
     
    A côté de ces sites, les forums de discussion font également florès : le passage d’informations s’effectue en quelques minutes. Pour la police ou les organisations non gouvernementales, ce type d’échange direct est particulièrement difficile à intercepter.
     
     Les pédophiles ont enfin l’art et la manière d’entrer en contact avec des enfants ou des adolescents qui naviguent sur le Net et qui peuvent être en quête de relations amicales qui leur font défaut (affection, intérêt porté à leur personne...). Certains de ces contacts (leur nombre est faible mais en croissance constante) donnent lieu à un véritable « commerce sexuel ».
     
     
     
     
     

     

     

     

    http://www.droitsenfant.com/internet.htm

     

     

     

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