• Pourquoi tant de souffrance

     

     

     

     

    Mon nom est Sarah
    J'ai 3 ans
    Mes yeux sont enflés
    je ne peux pas voir,

    Je dois être bête
    je dois être méchante,
    Quoi d'autre aurait pu mettre
    mon père dans un tel état?

    je souhaiterais être meilleure
    je souhaiterais être moins moche
    alors peut-être que ma mère voudrait toujours me faire des câlins.

    je ne peux pas parler
    Je ne peux pas faire de bêtises
    Sinon je suis enfermée toute la journée.

    Quand je me réveille je suis toute seule
    La maison est noire
    Mes parents ne sont pas chez moi.

    Quand ma mère vient
    J'essaye d'être gentille,
    sinon j'aurais peut-être
    un coup de fouet ce soir.

    Ne fais pas de bruit!
    Je viens juste d'entendre une voiture
    mon père revient
    du bar de Charlie.

    Je l'entends jurer
    Il m'appelle
    Je me serre contre le mur.

    J'essaye de me cacher
    de ses yeux démoniaques
    J'ai tellement peur maintenant
    Je commence à pleurer.

    Il me trouve en train de pleurer
    Il me lance des mots méchants,
    Il dit que c'est de ma faute
    Qu'il souffre au travail.

    Il me claque et me tape
    et me crie dessus encore plus,
    je me libère enfin
    et je cours jusqu'à la porte.

    Il l'a déjà fermé
    Je me mets en boule,
    Il me prend et me lance
    contre le mur.

    Je tombe par terre
    avec mes os presque cassés,
    et ma journée continue
    avec des méchancetés dites...

    "Je suis désolée!", je crie
    Mais c'est déjà beaucoup trop tard
    Son visage a tourné
    Dans une haine inimaginable.

    Le mal et les blessures
    encore et encore
    Mon dieu s'il te plait, aie pitié!
    fais que ça s'arrête s'il te plait!

    et enfin il arrête
    et va vers la porte,
    pendant que je suis allongée,
    immobile par terre.

    Mon nom est Sarah
    J'ai 3 ans,
    ce soir mon père m'a tué...


    (pris sur le blog de criskotte.centerblog.net)

     

     

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    NICOLAS, 8 ans, pendu par son père parce qu'il avait déchiré un livre de classe.



    75 000


    enfants maltraités, par an, en France.


    Deux en meurent chaque jour !


    Sommes nous coupables d'aveuglement ?

     

     

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    La maltraitance désigne des mauvais traitements infligés à des personnes que l’on traite avec brutalité, rigueur ou sévérité. Ces victimes sont souvent dépendantes et sans défense, mais pas toujours. A l’extrême, par exemple, dans les cas de sadomasochisme, elles sont consentantes, voire demandeuses de tels traitements. La maltraitance a souvent des conséquences durables sur la santé physiologique et psychique des victimes, particulièrement quand il s’agit d’enfants.



    Complexité de la maltraitance



    Pour mesurer la gravité des maltraitances, il est important d’analyser quelles peuvent être leurs conséquences. Celles-ci sont de deux ordres : d'une part, des lésions et des atteintes physiques et, d'autre part, des réactions au niveau du psychisme. Par exemple, on observe souvent, chez les victimes, des sentiments d'impuissance et d'humiliation sans aucun rapport avec l'importance des atteintes corporelles. Mais dans d'autres cas, ces réactions sont ambivalentes et mêlent à la fois plaisir et souffrance. La complexité des modes d'intériorisation des situations de dépendance explique la grande variété des conséquences de la maltraitance :



    -les violences physiques (coups voire blessures exercées avec des armes) peuvent mettre les victimes dans des situations de prostration complète, mais elles peuvent aussi ne donner aucune suite si les personnes sont engagées dans un projet où elles visent à se dépasser ;



    -les situations de privation (de nourriture, de soins, d'affection ou d'attention) peuvent conduire au désespoir et au refus de vivre mais, dans d'autres cas, elles peuvent ne pas entraîner de séquelles si on a réussi à leur donner un sens ; la privation de ressources matérielles et d'argent pourra ainsi être ressentie comme des interdictions de jouir de l'existence ou, au contraire, pourra être comprise comme l'occasion inespérée de prouver au monde son élévation spirituelle ;



    -les violences psychologiques auront des implications complètement différentes selon l'emprise de la personne maltraitante sur la victime : des insultes d'un supérieur hiérarchique ou d'un ascendant pourront s'imprimer durablement dans la conscience de la personne qui aura subi de telles paroles dévalorisantes, alors que le dénigrement et le refus de tendresse d'un conjoint ou d'un parent pourront être considéré dans un autre contexte comme des jeux ou des façons paradoxales de témoigner son intérêt ;



    -les violences sexuelles (viol, agression et atteinte sexuelle, inceste), enfin, sont moins ambivalentes et conduisent le plus souvent à des sentiments d'humiliation, d'impuissance et de négation de soi pouvant aller jusqu'à la dépression et au suicide ; pourtant, dans de rares cas, des femmes ont fait face à de telles expériences de maltraitance et les ont transformées en les considérant au niveau plus général de la situation du genre féminin

     

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    Les yeux dans le vide
    J'étais trop timide
    Pour te regarder
    Ta main me semblait énorme
    L'amour, tu ne l'as jamais ressenti
    Dans mes cris, je m'étouffe
    Haaa... je retiens mes larmes
    J'essaie d'être normale
    Mais j'ai le cœur aussi fragile que celui d'un enfant
    Aussi fragile que la petite fille que tu frappais
    Aussi fragile que l'enfant qui saignait sur le sol...

    J'ai connu l'horreur,
    Et bercé mon cœur de tellement d'illusions
    Même si tu n'es plus là près de moi
    Je ne t'oublie pas, Je ne t'oublie pas,
    Je n'oublierai jamais ces coups, je ne t'oublie pas papa...

    J'ai vu la cruauté
    A plusieurs reprises au fond de tes yeux
    J'ai fait tant de prières
    Je ne jurais que la nuit, m'adressant à Dieu
    Forcé le destin pour que jamais, jamais
    Tu ne relèves la main sur moi
    Moi loin de toi
    Toi loin de moi
    Souviens-toi de mon visage
    Je ne comprenais pas, tu te rappelles ?

    Je ne te regardais pas, tu te rappelles ?
    Tu me demandais pourquoi je ne pleurais pas, tu te rappelles ?
    Brodé de violence, mon cœur se noie
    Papa, je sais que tu m'observes
    Papa, je sais que t'es quelque part sur terre
    Seulement pourquoi tu me frappais
    Tu te souviens de mon regard...
    Mon regard, celui que tu détestais tant papa...


    Tout droit reservé à Marion.L

     

     

     

     

  • Commentaires

    1
    el zorro
    Jeudi 25 Octobre 2007 à 08:10
    pourquoi tant d'enfants sont t'ils maltrait?????
    de part notre monde l'adulte ce facilitant la tache en choisissant ces proies en toute concience et cruaut?!!
    pas de circonstances at?antes ?es hommes
    la cruaut?e l'homme d?sse de loit celle de l'animal
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